la pacification de saghro
3 مشترك
صفحة 1 من اصل 1
la pacification de saghro
Les Aït Atta
La plupart des habitants, sédentaires ou nomades, du djebel Sarghro appartiennent aux tribus des Aït Atta. Les Berbères Aït Atta furent les derniers à résister aux troupes françaises qui pacifiaient le protectorat marocain entre les deux guerres. Aujourd'hui, ces bergers transhument pour échapper aux rigueurs de l'hiver dans le Haut-Atlas.
L'épisode le plus héroïque de cette résistance à la colonisation se situe fin 1932, début 1933.
C'est la fameuse bataille de Bou Gafer. Près de deux mois de combats acharnés en plein hiver pour prendre un bastion de neige et de rocaille. D'un côté, plusieurs milliers d’hommes, de nombreux canons et quatre escadrilles de quarante-quatre avions basées à Ouarzazate.
De l'autre, conduits par les frères Baslam, un peu moins d'un millier de nomades sommairement armés, des femmes et des enfants.
Les nombreux irréductibles retirés au Sarghro ne manquent aucune occasion de manifester leur hostilité ; ils adressent des menaces de représailles aux notables, qui cherchent à composer avec les Français.
Pour en finir, le Commandement décide, au mois de février 1933, de régler la question du Sarghro.
Coupés de toute communication avec l'extérieur du massif, harcelés jusque dans les rares points d'eau, les Aït Atta durent subir manœuvres d'encerclements, pilonnages d'artillerie et bombardements aériens.
Ils sont obligés de capituler le 25 mars 1933.
Ce sera le dernier des grands faits d'armes de la colonisation au Maroc.
Mais les tribus évitent le déshonneur. Assu u Baslam se rend, accompagné par les huées des femmes, qui voulaient lutter jusqu'à la mort.
L'ensemble des tribus Aït Atta conserve le droit de s'auto-administrer en dehors du commandement glawi.
De plus le bilan est lourd aussi du côté des troupes coloniales.
Plusieurs officiers, et non des moindres, y ont péri. L'invincible capitaine Henry de Bournazel, "l'homme rouge", à la veste de spahi pareille à un drapeau, le baroudeur connu notamment dans le Rif, le soldat aux innombrables citations de guerre y trouve la mort.
Le vainqueur, le capitaine Spillmann, rend hommage à ses adversaires: "L'individualisme développé par la dure existence pastorale, qui trempe fortement les caractères, risquerait de dégénérer assez vite en anarchie. Mais d'autres facteurs, conditionnés par le nomadisme même, viennent heureusement tempérer cette tendance. La recherche et la défense des pâturages, les nécessités de la transhumance créent en effet des liens collectifs qui consolident le lien ethnique. Pour subsister au milieu d'ennemis toujours aux aguets, pour utiliser au mieux les ressources que dispense parcimonieusement une nature trop souvent ingrate, les nomades ont accepté librement une discipline réelle qui les groupe dans le cadre de la fraction ou de la tribu. La structure de leur pays les fait à la fois gens de plaine et de montagne, nomades et qsouriens. Ils connaissent les rigueurs du climat saharien et celles des hautes altitudes."
La plupart des habitants, sédentaires ou nomades, du djebel Sarghro appartiennent aux tribus des Aït Atta. Les Berbères Aït Atta furent les derniers à résister aux troupes françaises qui pacifiaient le protectorat marocain entre les deux guerres. Aujourd'hui, ces bergers transhument pour échapper aux rigueurs de l'hiver dans le Haut-Atlas.
L'épisode le plus héroïque de cette résistance à la colonisation se situe fin 1932, début 1933.
C'est la fameuse bataille de Bou Gafer. Près de deux mois de combats acharnés en plein hiver pour prendre un bastion de neige et de rocaille. D'un côté, plusieurs milliers d’hommes, de nombreux canons et quatre escadrilles de quarante-quatre avions basées à Ouarzazate.
De l'autre, conduits par les frères Baslam, un peu moins d'un millier de nomades sommairement armés, des femmes et des enfants.
Les nombreux irréductibles retirés au Sarghro ne manquent aucune occasion de manifester leur hostilité ; ils adressent des menaces de représailles aux notables, qui cherchent à composer avec les Français.
Pour en finir, le Commandement décide, au mois de février 1933, de régler la question du Sarghro.
Coupés de toute communication avec l'extérieur du massif, harcelés jusque dans les rares points d'eau, les Aït Atta durent subir manœuvres d'encerclements, pilonnages d'artillerie et bombardements aériens.
Ils sont obligés de capituler le 25 mars 1933.
Ce sera le dernier des grands faits d'armes de la colonisation au Maroc.
Mais les tribus évitent le déshonneur. Assu u Baslam se rend, accompagné par les huées des femmes, qui voulaient lutter jusqu'à la mort.
L'ensemble des tribus Aït Atta conserve le droit de s'auto-administrer en dehors du commandement glawi.
De plus le bilan est lourd aussi du côté des troupes coloniales.
Plusieurs officiers, et non des moindres, y ont péri. L'invincible capitaine Henry de Bournazel, "l'homme rouge", à la veste de spahi pareille à un drapeau, le baroudeur connu notamment dans le Rif, le soldat aux innombrables citations de guerre y trouve la mort.
Le vainqueur, le capitaine Spillmann, rend hommage à ses adversaires: "L'individualisme développé par la dure existence pastorale, qui trempe fortement les caractères, risquerait de dégénérer assez vite en anarchie. Mais d'autres facteurs, conditionnés par le nomadisme même, viennent heureusement tempérer cette tendance. La recherche et la défense des pâturages, les nécessités de la transhumance créent en effet des liens collectifs qui consolident le lien ethnique. Pour subsister au milieu d'ennemis toujours aux aguets, pour utiliser au mieux les ressources que dispense parcimonieusement une nature trop souvent ingrate, les nomades ont accepté librement une discipline réelle qui les groupe dans le cadre de la fraction ou de la tribu. La structure de leur pays les fait à la fois gens de plaine et de montagne, nomades et qsouriens. Ils connaissent les rigueurs du climat saharien et celles des hautes altitudes."
رد: la pacification de saghro
merci basslam
tu peux attacher des photos
Mohamed- مدير موقع العلوم الرياضية
- عدد الرسائل : 1265
العمر : 34
Localisation : Paris
Emploi : etudiant en Classes Preparatoires aux Grandes Ecoles PCSI Lycee technique Raspail Paris
Loisirs : Internet Programmation Electronique
تاريخ التسجيل : 04/04/2007
بطاقة الشخصية
ملاحظات:
رد: la pacification de saghro
merci taghia n ilmachan , j viens de lire ton lire ton sujet récemment
charfaoui- *** عضو جديد *** مرحبا بك على منتديات العلوم الرياضية
- عدد الرسائل : 26
Localisation : tinghir
Emploi : etudiant
تاريخ التسجيل : 24/07/2007
صفحة 1 من اصل 1
صلاحيات هذا المنتدى:
لاتستطيع الرد على المواضيع في هذا المنتدى